samedi 25 août 2018

Bonne fête Louis !



En ce jour de la saint Louis, je souhaite une bonne fête 
à mes lecteurs qui portent ce joli prénom, 
porté aussi par de nombreux rois de France !

vendredi 17 août 2018

"Les Fâcheux" à Vaux-le-Vicomte


« - Ah, Molière, personne ne sait décrire les travers de nos semblables comme vous, le félicita Fouquet. Il faut l’écrire une comédie nouvelle pour la grande fête que je fais donner à Vaux le 17 août  [1661] pour honorer le roi.
- Le 17 ? cela me laisse bien peu de temps…
- Certes, mais je sais que vous réussirez…

Molière se met au travail et, en quinze jours, il écrit Les Fâcheux que les comédiens apprennent tout aussi rapidement. […]
Les Fâcheux est donnée en plein air, dans les jardins, sur une scène splendidement illuminée.
Ce n’est pas une pièce bien construite mais plutôt une succession de saynètes légères qui parlent de jeunesse, d’amour, d’indépendance et d’amusement.
Le thème est simple : un marquis veut rejoindre sa belle et n’y parvient pas car des importuns l’en empêchent chaque fois. Il y a le fâcheux de comédie, le valet fâcheux qui retarde son maître, le fâcheux musicien dans lequel Molière fait un clin d’œil à Lully, le fâcheux duelliste, le fâcheux amateur de cartes, le fâcheux au placet… Le défilé se poursuit entrecoupé de danses qui permettent à Molière de se changer, car il interprète à lui seul les neuf rôles de fâcheux. Pour le comédien, c’est un véritable exploit ! […]
La pièce séduit la jeune cour et le roi félicite Molière […]. » 

Les Lumières du théâtre, p. 41-46.


mercredi 15 août 2018

Bonne fête Marie !


En ce jour de la sainte Marie, je souhaite une bonne fête 
à mes lectrices qui portent ce joli prénom, 
porté également par de nombreux personnages historiques !

lundi 6 août 2018

Le Médecin malgré lui



« Le 6 août 1666, Le Médecin malgré lui est créé au Palais-Royal.
Le parterre, conquis, éclate en rires et en applaudissements. Les beaux esprits tordent le nez. Mais le Palais-Royal ne désemplit pas. Dans l’habit jaune et vert de Sganarelle, Molière, par ses mimiques et son phrasé saccadé déclenche l’hilarité de la salle. Et lorsqu’il entonne :
Qu’ils sont doux
Bouteille jolie,
Qu’ils sont doux
Vos petits glouglous !…
la chanson des « glouglous » dont l’air est de Lully, les spectateurs la reprennent avec lui.
Boileau, qui n’apprécie guère cette farce gaillarde, se désole :
- Comment reconnaître dans cette pantalonnade l’auteur du Misanthrope ? dit-il à son ami.
- C’est qu’il y a deux hommes en moi. L’un grave, l’autre comique… Et puis le roi aime mes comédies et il faut assurer la survie de la troupe… alors je compose, mon ami, avec mes humeurs et celles du roi… »

Les Lumières du théâtre, p. 97-98